The Wall

The Wall

Si vous découvrez Thornhill comme moi, vous serez surpris, voire séduit, par le charme de leur album. Le frontman Jacob Charlton fait preuve d’un réel talent pour faire ressentir toute l’émotion à ses compositions. Prenez le cas de « Arkangel » qui commence comme un bon vieux Deftones mais effectue un virage à angle droit pour donner une impression de flottement. Thornhill a rapidement dépassé ses premiers signes extérieurs de metalcore (très présents dans leur précédent album « Dark Pool ») au profit d'un son et d'une esthétique plus luxuriants, audacieux et pleinement réalisés. « Valentine » pourrait être le titre le plus révélateur de l’ambiance nébuleuse et de l’émotion que j’essaie de vous expliquer dans ces lignes tant par son côté doux que par le chant (et accessoirement la batterie) sensuelle pouvant aisément accompagner les préliminaires d’une partie de jambes en l’air ;-D à contrario de « Casanova » qui est plus agressif (dans un sens léger du terme) et accompagnerai par la suite l’acte sexuel en lui-même. Je n’avais pas de meilleur exemple à donner pour retranscrire l’émotion ressentie à l’écoute de cette pépite australienne.

Difficile de ne pas comparer R.O.T. à Within Destruction à l’écoute de leur album. Changeant complètement de registre par rapport à leur précédent album, R.O.T. expérimente différents sons électro/moderne pour les incorporer à leur Deathcore. Violent, puissant et chant déchirant, les compositions sont cependant adoucies par une mélodie de fond absolument magnifique rendant aux différentes tracks une sensation de flottement pas du tout désagréable. J’ai osé faire la comparaison à WD au début de ma chronique mais cela n’est pas péjoratif du tout car effectivement la ressemblance y est mais le combo italien ne se contente pas de bêtement copier, ils ont leur propre son et signature, ce qui rend les compositions aussi plaisantes à l’écoute. Bref, changement quasi complet de registre pour R.O.T. par rapport à leurs débuts et c’est un changement gagnant. Quelques corrections seraient encore à apporter mais le résultat est très satisfaisant. Amateurs de Within Destruction et aux débuts de Heaven Shall Burn, laissez-vous tenter.

Après la sortie en 2021 de leur album « L.A. Collection » chroniqué par mes soins, je m’attendais à une nouvelle mouture dans la même veine. Quelle ne fut pas ma déception de retrouver le rythme très classic rock de l’album précédent. Non pas que celui-ci soit mauvais, loin de là mais c’est un peu comme si vous attendiez par exemple un nouvel album de Korn et qu’il vous sorte « The Path of Totality » (album de Korn avec une orientation dubstep). La majorité des chansons de « The New World » sont très plaisante à l’écoute et certains morceaux comme « Older » font penser à Twenty One Pilots (dans ce cas-ci à leur track « Stressed out »). Lucer change de registre et choque son public mais reste dans la catégorie des groupes qui savent ce qu’ils font et le font bien. Si vous aimez le changement et n’avez pas peur d’aller dans l’inconnu, votre âme d’aventurier sera servie.

Toujours une crainte au ventre, je me suis lancé sur cet album de Death Metal. Il est toujours difficile de ne pas tomber dans la routine et de créer des tracks vues et revues ou plutôt entendues et réentendues. Quelle ne fut pas ma surprise en m’attelant à la tâche et lançant les premiers morceaux d’Imperious. Variant les rythmes et la lourdeur dès leur début sur « Not My Funeral », Inexorable mixe parfaitement la lourdeur du Death Metal avec la technicité à la guitare et au chant gras qui s’accompagne. Je ne sais pas vraiment à qui comparer nos compères tant, à mon humble avis, leurs compositions sont uniques. Pas de fioriture, ni d’ajouts inutiles, Imperious est un diamant brut auquel il ne faut rien rajouter pour obtenir l’essence même du Death Metal. Rare sont les groupes à avoir compris qu’il ne faut pas une multitude d’instruments, de musiciens, de matériel pour faire du très bon. Inexorable est parvenu à un résultat quasi parfait, c’est une réussite inexorable. (Désolé je n’ai pas pu m’empêcher de la faire)

Une intro un peu longue pour un album qui ne manque pas d’intérêt. Troisième album pour Charles Sangnoir qui succède à « Charlie Plays the Blues » et « On Fire ». Ambiance lounge où sont principalement utilisés des instruments des années soixante et septante. On peut aisément s’imaginer dans un salon à cocktail avec un bon verre, un cigare et Charles Sangnoir en fond musical voire même pour les plus connaisseurs d’entre vous, et je sais qu’on est plus nombreux qu’on ne le croit, assis entre amis à une table de poker avec un verre de whisky pure malt. Ne vous attendez pas à des riffs de guitare comme on peut en entendre dans un rock’n’roll à la Elvis Presley mais plutôt à un bon blues rock à la Johnny Winter ou une version plus calme d’un Gary Clark Jr. Si vous aimez la guitare électrique d’époque jumelée à une bonne vague de blues, Bunker est fait pour vous. Petit coup de cœur pour la track « Paris/Lisboa » qui m’a littéralement permis de m’évader hors de mon quotidien.

Anachronistic est le produit de deux expatriés (un Américain vivant en Corée du Sud et un Ukrainien vivant en Pologne) unissant leurs forces pour créer quelque chose de vraiment unique, un son heavy black metal, mais recouvert de voix hardcore. En effet, Matt Ramarge (Chant-Paroles) et Umarlak (Multi-instrumentiste) se sont joint pour sortir ce « huit pistes » pour le moins original. Sonnant très old-school tant dans son enregistrement que dans sa composition, « 700 and 19 Ways of Decay » ravira ceux qui souhaiteraient retrouver le bon vieux son des années quatre-vingt, début nonante. Au départ, il était destiné à être un projet de créations orales, mais il s'est transformé en un groupe unique et ironique qui prend au sérieux les riffs lourds et les voix énergiques. 700-19 sont les documents contractuels réels pour travailler en Corée en tant qu'entrepreneur américain, la pochette de l'album, réalisée par Adi Dechristianize, présente le bureau réel de Matt avec son personnage Major Skinnis sortant du moniteur. C'est le premier chapitre d'une histoire vraie hilarante qui s'étendra sur trois albums, le suivant est déjà en cours. Mélange étrange de Black metal et de hardcore, Anachronistic a le mérite d’essayer quelque chose qui ne me ravi pas personnellement mais pourrait trouver son public d’un côté comme de l’autre de la barrière musicale.

C’est dans un style complètement hors-piste que les italiens d’If I Die Today officient. Après une écoute de l’album, le sentiment est mitigé. The Abyss In Silence n’est pas mauvais mais donne une impression de bizarrerie, est-ce mal me direz-vous ?  En soi, non ce n’est pas mauvais mais il faut arriver à rentrer dans ce pot-pourri musical mélangeant autant de sonorités différentes. Du chant avoisinant le Tom Araya (Slayer) sur First Day (Denial) accompagné de rythmes hardcore ou même des sons rock n roll, sludge voire des riffs guitare ambiant sur le titre « White Noise ». Si vous aimez vous perdre dans les méandres musicaux, cet album est fait pour vous. Comme je l’ai signalé juste avant, c'est une combinaison curieuse et j’ai personnellement eu du mal à rentrer dedans sans pour autant trouver cela mal fait. Je suis sûr que l’album trouvera son public et que le groupe ne se formalisera pas de la note que j’ai dû y mettre car cela m’est propre et ne lui constitue en rien une offense. Il s’agit plutôt d’une note moyenne à défaut de pouvoir y mettre un point d’interrogation tellement je suis indécis.

C’est dans la moiteur d’un MCP Apache à Fontaine l'Evêque (Live Report Stillbirth-Hurakan-Kanine) à découvrir dans le MA14) et la candeur de mon salon que j’ai pu découvrir le nouvel album d’Hurakan. Les deux situations se posant bien pour profiter à fond de ce nouvel opus proposé par les Français. D’un côté, le deathcore était percutant et le son était bien profitable sur scène et d’un autre, la mélodie ou la symphonie présente se mariait bien avec la tranquillité de mon canapé. Changement radical de style et prise de risque gagnante pour le combo car ce nouvel album est un véritable enchantement tant par son appartenance à la nouvelle vague Blackened Deathcore dans laquelle on retrouve des groupes tels que Lorna Shore ou Worm Shepherd, que par leurs invités pour le moins importants (Kyle Anderson de Brand of Sacrifice, Filip Danielsson de Humanity’s Last Breath ou Raphaël Verguin de Psygnosis). Profiter de leurs nouvelles compositions empreintes de mélodies planantes et de breakdowns assassins comme dans « Imperium » ou d’une « ballade » stéroïdée comme « Via Aeterna » a été pour moi telle une plongée en plein océan tantôt dans une eau calme tantôt en plein maelström.   

Cela faisait longtemps qu’une création turque n’était pas tombée dans mes mains et c’est dommage car la qualité y est. Contrairement à beaucoup de groupes qui entrent dans la catégorie Brutal Death, Devoured Elysium ne se contente pas de faire le stricte nécessaire et tape dur mais avec finesse. Loin d’être bourrin pour le plaisir, les turques mêlent la violence à la technique, preuves en sont, des morceaux comme « Green Screen Failure » qui pourront vous convaincre de mes dires. Même si le retour aux sources d’un Slam plus traditionnel est présent sur « Spinderer » le plaisir ne s’en trouve pas troublé. Void Grave bénéficie d’une guest non négligeable en la personne de Kirill Zarubin (Traumatomy) sur « Slam Panzer » qui fait exploser les baffles et déchire vos cervicales. Si un défaut était à constater sur ce bijou slammistique, c’est sa longueur. Malheureusement aussi bon soit-il, il faudra se contenter de vingt-six minutes de prouesses musicales jusqu’au jour de la sortie d’un autre album.

C’est dans un sentiment infernal que nous explorons cet album de Beyond Mortal Dreams. Rien qu’au visuel de la cover, cela donne envie. Débutons par « Abomination of the Flames » qui nous envoie un son lourd et plombant tel qu’on peut l’imaginer dans les profondeurs de l’enfer. Le chant correspond parfaitement à l’idée qu’on peut se faire du lieu vanté par la pochette. Près de dix ans après leur EP Dreaming Death, BMD nous prouve qu’ils n’ont rien perdu de leur qualité. Malsain et brutal à souhait, nous n’avons pas de mal à nous mettre dans le bain (de sang). Une difficulté a cependant été difficile à encaisser : le chant électronique et le solo digne d’une chanson heavy metal présents sur « They are seven » . Ce qui est bien avec cet album c’est que quelques imperfections sont présentes dans l’enregistrement et permettent de ce fait de profiter d’un son pas trop propre et de rester en adéquation avec le thème abordé dans leur musique. Il y a en effet, à l’heure actuelle, beaucoup trop de productions survitaminées, lissées et trop « parfaites » et justement Abomination Of The Flames apporte cette petite imperfection qui montre la réalité du monde musical et qui reste plus proche de ce que le groupe sera capable d’égaler en live. 

Composé de neuf titres inédits comprenant des reprises, des acoustiques et des versions live de chansons de Metallica, Kiss, Dead Boys. Les versions acoustiques des morceaux de « Kansas » et « Halfway Down » de CMFT ainsi qu'une interprétation en live de « Home / Zzyxz Rd » de l'album fulgurant Come What (ever) May de Stone Sour, récemment sorti. Taylor a inclus le déjà sorti « On The Dark Side » de John Cafferty & The Beaver Brown Band sur l'EP. J’avoue avoir été conquis par les deux versions acoustiques ainsi que la reprise de Metallica même si celle-ci aurait pu être plus originale dans le sens où Corey Taylor aurait pu la mettre à sa sauce. Cela reste dans les grandes lignes, proche de ce que Corey Taylor fait dans ses compositions en solo, moins metal que Stone Sour et moins rentre-dedans que Slipknot (même si je vous entends dire que Slipknot n’a plus rien à voir avec ses premiers albums). CMFB…Sides est une bonne petite plaque qui permet d’attendre l’arrivée de compositions personnelles de Corey Taylor, … , peu importe le projet (Solo, Stone Sour, Slipknot ou qui sait quoi d’autre).

20.03.22 08:02

KORN - "Requiem"

Depuis 1994, Korn nous en fait voir de toutes les couleurs. Allant du très bon au moins bon selon les goûts, ils se sont même essayé aux albums concepts comme The Path of Totality qui mêlent leurs compositions à de la dubstep. Mais que dire de Requiem ? Eh bien, merci. Oui Merci de revenir aux sources de ce que vous étiez, au bon son de la basse et au chant si doux à nos oreilles de Jonathan Davis. « Forgotten » est le parfait exemple de ce retour aux origines, nous n’avons jamais eu l’impression de quitter les premiers albums que sont Life is Peachy ou Follow the leader. Le seul point négatif de ce dernier album est sa longueur, notre combo américain nous a habitué à de longues sorties avoisinant une heure tandis que celle-ci ne dure que trente-trois petites minutes. Certes c’est court mais qu’est-ce que c’est bon d’entendre des morceaux comme « Disconnect » avec ses mélodies lancinantes ou « Penance To Sorrow » qui nous rappelle vaguement que Jonathan Davis avait participé à la bande originale de La reine des damnés il y a vingt petites années.  Si vous voulez revivre le Korn de vos débuts, Requiem est le saint Graal tant attendu.

Corpsegrinder, le disque solo éponyme coproduit par Jamey Jasta et publié par le propre groupe de musique Perseverance de Jasta. Vous espérez entendre George Fisher pousser la chansonnette dans les aigus ou faire du heavy metal chevauchant une licorne, équipé de son épée Excalibur ? Eh bien non, c’est un bon album de Death Metal bien dur et bien raide comme on les aime (désolé). Dans Corpsegrinder vous aurez du death, du thrash metal avec quelques passages doom inattendus (mais bienvenus). Rien de tel pour mettre en appétit et rien de tel que d’entendre à nouveau la voix de notre gentil papa du Death metal, George Fisher. Personne ne se plaindra de ce nouveau projet sauf peut-être Chris « Grumpy » Barnes (lol). Respect the neck !!!

J'ai entendu leur premier album de 2016 à l'époque avec une relative ambivalence, les jugeant comme un groupe de metalcore compétent, même si ces derniers imitaient quelque peu Bring Me the Horizon de la même manière que tous les bands génériques le font de nos jours. Cependant cela a changé. « Concrete Jungle » plante bien le décor, avec des synthés atmosphériques qui évoluent lentement vers un slam plus lourd, plus dur, presque industriel. « Nowhere To Go » accélère le tempo et inaugure un énorme refrain, quelque chose dont l'album dans son ensemble ne manque certainement pas. Heureusement, ils finissent en force avec le groove synthwave rétro-futuriste de « What Do You Want From Me? » et la coupe la plus agressive de l'album dans l'abrasif « Artificial Suicide ». En définitif, The Death of Peace of Mind n'est pas un album parfait, mais Bad Omens fait un autre grand pas dans son propre son et les présages sont bien plus positifs. Un album très agréable, mais on ne peut s'empêcher de penser qu'il aurait pu être bien plus que ce qu’il est.

La Suisse nous envoie son commando hardcore, These Days and Those Days sort son premier EP Comatose Overdose (Those Days en 2020 étant une démo). Mêlant le Deathcore avec le Beatdown Hardcore, cet Ep n’est pas fait de musique classique et de ballades comme en attestent leur titre d’album ou des tracks sur le thème des excès de drogues ou d’alcool. Somme toute bien fait, il n’en reste pas moins basique et sans prise de risques. Il est cependant à noter que quelques samples sont assez comiques à entendre comme le klaxon de hooligan sur « Alcoyolocaust » ou l’allumage d’un bang au début de « Blazed to the Grave » suivi encore une fois du klaxon. Conclusion finale comme à l’école : bon travail mais peut mieux faire. Une bonne continuation est à souhaiter à ce groupe étant encore au stade embryonnaire. 

Ce début d’année est une fois encore riche en sorties d’albums et de nouveaux groupes en tout genre. Nihility ne déroge pas à la règle en nous sortant la suite de son premier album « Thus Spoke the Antichrist » sorti en deux mille dix-neuf. Rien à redire sur « Beyond Human Concepts » si ce n’est que celui-ci est trop simple. Les riffs sont accrocheurs et écrasants sans être terriblement denses, mais il y a peu de choses qui collent à long terme, car dans une certaine mesure, Nihility le joue trop en toute sécurité. En effet, rien ne le différencie d’un autre album de death. Certes les rythmes sont sympathiques sans être exceptionnels et la voix explosive sans être inoubliable. Bref, « Beyond Human Concepts » est un bon album de Death Metal mais ne sera pas inoubliable.

The Broken Horizon nous vient tout droit du soleil d’Espagne et on sent que ça chauffe. De retour pour la sortie de leur deuxième album après Desolation sorti en deux mille dix-huit, Until Silence Speaks nous en met plein la vue. Dès le départ, l’album déclenche les hostilités avec le clip « Before Becoming Lost ». Combinant un son metalcore avec des consonances deathcore, ils sont bien partis pour mettre le feu dans tous les pits. « Enough (Is Enough) » pousse même le vice à incorporer de la guitare sèche aux accents espagnols ne diminuant en rien le plaisir à l’écoute de cette sortie. Mais la claque vient par la suite avec « Bandersnatch » et sa petite note électro jumelée à un rythme ultra violent donnant envie de voler tout ce qui vous entoure. En conclusion, la chanson éponyme « Until Silence Speaks » rappellera les origines du metalcore par sa ressemblance à des groupes comme Parkway Drive, Caliban ou autres. Bref, encore un groupe qui rejoint les bonnes sorties de début d’année et promet de bons moments en concert (quand ce sera permis).

Vivisect Merch est le label belge le plus prolifique en matière de Slam Death, Roy Feyen gère le label et est dans quasi tous les groupes produits. Intracranial Bludgeoning est justement l’un des groupes en question qui contient des membres de Human Vivisection, Dicksqueezer et autres. Au même titre que ses autres projets, la finesse est mise de côté pour un Metal proche de la punition divine lors du passage au purgatoire. L’album est lourd et a le mérite de vous faire headbanger tout du long de ses trente et une minutes contenant Breakdown, Grouik Grouik porcin et matraquage de batterie au rythme d’un déchargement de chargeur camembert sur une Thompson M 1982 à la période Al Capone. Cet album nous gratifie même d’une cover bien brutale et bien faite de « I Will Be Heard » de Hatebreed.

Plus connu comme étant le guitariste du groupe Born of Osiris, Lee Mc Kinney sort en ce début d’année son dernier album solo « In The Light of Knowledge ». Cet album est un condensé de ce que cet artiste est capable de faire car il ne se contente pas seulement de jouer de la guitare mais c'est aussi lui qui a écrit chaque instrument, produit, édité, conçu, mixé et masterisé l’intégralité de celui-ci (à l’exception d’une contribution d’Adrián Terrazas-González pour le saxophone et Misstiq pour le piano à Crystal Song). Si vous aimez les performances « guitaristiques » en solitaire, cette composition vous est destinée car elle vous emmène dans un voyage différent à chaque track allant du plus rythmé et Djent avec « Stormrage » en passant par la plus ambiante « Vitruvian Park » ou des tracks plus passe partout comme « Crystal Song » qui m’a d’ailleurs interpellé car je me disais qu’elle aurait bien collé avec le chant de Leigh Nash (chanteuse de Sixpence None the Richer). Une belle découverte pleine de talent et qui donne tellement bien sur un Curriculum Vitae, les actes étant de fait meilleurs que les mots. Le but de Lee Mc Kinney était selon ses dires de faire ressentir des émotions aux gens qui écouteraient son album solo et le but est dans mon cas atteint.